La Face Cachée de la Lune
Pour les 20 ans de mon petit frère, entre autre, je lui ai offert une place pour aller voir un spectacle au théâtre de Nîmes.
Ce spectacle est la reproduction en direct de l'album des Pink Floyd The Dark Side of The Moon, soit leur huitième album en 1973.
Voilà la présentation qu'en fait le théâtre :
"THIERRY BALASSE a eu l’idée géniale d’un concert à remonter le temps en jouant en live un ovni musical des Pink Floyd : The Dark Side of the Moon. Projet fou puisque les Floyd n’ont jamais pu le faire, faute de moyens techniques. Véritable bombe sonore, ce disque a changé la face du rock. Les anglais signent avec lui la rencontre de la pop et de l’électroacoustique.
Entouré des meilleurs musiciens et d’une équipe de choc, Thierry Balasse fait revivre sur les instruments de l’époque l’inouïe partition dans ses moindres détails, avec l’incomparable son de l’analogique. Il aura fallu deux ans d’écoute minutieuse, de recherches et de retranscriptions.
Le concert a enfin lieu ! On oublie le plateau et on se retrouve dans le légendaire studio d’enregistrement, à New York en 1972. Avec au premier plan les synthétiseurs et les systèmes de bruitage qui ont fait de ce disque un mythe. La caisse enregistreuse est bien là pour la fameuse boucle de Money... un réveil pour le tic tac de On The Run. Tout y est, et sonne comme jamais."
Ce qui me frappe au début, quand le rideau se lève, c'est le matériel installé sur scène. C'est énorme ! Vraiment énorme. Des matériaux qui sont d'époque, bien sûr, pour reproduire les "vrais" sons. La scène à elle seule vaut le détour ! Jugez-en par vous-même avec la photo du dessus !
Quand le concert commence, comme toujours, j'ai les larmes aux yeux (c'est pénible de réagir comme ça à la musique, trop la honte !!). C'est quelque chose que de voir et entendre en vrai un album que j'ai souvent entendu à la maison étant petite, et encore maintenant.
Durant le concert, je souris souvent comme une malade de les voir jouer. Par exemple, le cœur que l'on entend dans l'album, il est aussi fait en direct, avec un euh... "truc" face à un micro. De loin ça ressemble à un tissus assez épais qui est tendu par un des musiciens. Et pendant ce temps, il y a un véritable magnétophone "à l’ancienne" qui enregistre les sons pour ensuite permettre au musicien d'arrêter.
Voir aussi quelqu'un courir pour faire entendre les bruits de pas,
Les réveils, qui sonnent tous en même temps,
La caisse, les sous, le papier qui se déchire... bref, c'était génial !
Génial et convivial. Les musiciens ne se prenaient pas la tête, c'était une ambiance très décontractée. L'image ci-dessus montre la table avec tous les appareils étranges. Des synthés, tout ça... pour recréer les sons comme celui de l'avion, par exemple. Musicienne, j'avais du mal à saisir ce qu'ils faisaient. De la musique sans instrument ? Ooooh.... !
Je n'ai pas retenu tous les noms de ces appareils, c'est bien dommage, j'aurai tenté de vous expliquer.
Ce que je peux vous dire, en revanche, c'est que niveau chant, il y avait un chanteur, et deux chanteuses. C'était jolie, le mélange des trois !
Et que sur the Great Gig in the Sky, la chanteuse a effectuée les vocalises en direct (aussi... !). Chose carrément remarquable, car Tierry Balasse nous a expliqué lors des questions à la fin, que la chanteuse de l'album, Claire Torry, avait effectuée trois ou quatre impro, et qu'ensuite ça avait été mixé. Elle avait un ambitus très grand (pour les non musicien, l'ambitus c'est l'écart entre la note grave et la note aiguë que l'on est capable de produire), et la chanteuse d'hier soir a réussi à travailler cet air.
Je terminerai en disant qu'il y avait deux petits écran permettant grâce à de petites caméras de suivre le travail minutieux des musiciens, comme l'image de gauche. Je ne comprenais bien sûr pas tout, à les voir tourner des boutons... mais c'était sympa !
Bref, très bonne soirée. En rien comparable au concert avec The Australian Pink Floyd Show que je retourne voir obligatoirement en Février à Marseille (qui m'accompagne ??), car c'était moins du spectacle. C'était plus... technique.
Dans tous les cas, il est toujours aussi incroyable pour moi, à chaque écoute de Pink Floyd, d'être nostalgique d'une époque... que je n'ai pas connue.
Non, non, pas la honte ! :) Je réagis exactement pareil, sauf que chez moi les larmes vont jusqu'à couler haha :p Bon, certes, j'ai toujours un peu honte si je suis accompagnée... et toujours la même réponse : "non je pleure pas !!!". C'est naturel de se sentir émue, les gens ne devraient pas rigoler comme ça :) Mais s'ils sont sympas, ils ne se moquent pas ! ^^
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