Affichage des articles dont le libellé est Musique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Musique. Afficher tous les articles

mercredi 15 avril 2015

System Of A Down - Wake Up The Souls Tour



WAKE UP THE SOUL TOUR


System of a Down… j’écoute depuis tellement longtemps qu’il n’y a pas grand-chose à en dire (contrairement à Rammstein ). J’ai commencé à écouter quand j’étais en troisième. Un copain était fan, j’ai bien aimé, et il avait gravé les CDs pour mon frère (devenu fan).
Je me souviens de nos vacances d’été en Auvergne avec mon frère et mes grands parents. De la musique classique à fond dans la bagnole, sortant d’une radio qui grésillait sans capter qu’une note sur trois. Et mon frère et moi de nous lancer des coups d’œils furtifs, avec nos baladeurs CD visés aux oreilles d’un air de dire « help. Please, help. ». Mais malgré SOAD à fond, la grand-mère gagnait toujours.


Bref ! Ça fait parti de ces groupes qui m’ont accompagnés toute mon adolescence et qui sont encore là maintenant, jeune adulte que je suis !
Alors, quand Axel m’a dit « Putain, SOAD passent à Lyon en 2015, et c’est la seule date française ! On y va ? », j’ai fais « euh, ouais, attends je réfléchis » et lui il a fait « non t’as pas le temps, dans deux jours y aura plus de billets ». Bon, ben ok !Ssix mois avant alors que j’étais au chômage, c’était du suicide. Je doutais les voir et pensais réellement devoir revendre ma place dans le cas où je trouverai du boulot.
MAIS… parfois la malchance fait (très ) bien les choses : j’bosse pas cette semaine ! Et en plus, 48h après la mise en vente, y avait plus de billet.
Youhouu ! C’est parti ! 15h45, on décolle pour Lyon. 2h30 de voiture, un thermos de café bien chaud à l’arrière de la voiture en prévision du retour, et roulez jeunesse !
Ce p*tain de trajet est trop long. On a trop hâte ! On révise donc nos classiques à fond dans la voiture !

              
On se gare à 18h30. Axel a pensé aux bière mais pas au décapsuleur. Haha ! Pas grave. On embarque les bières et on tente de trouver la salle de concert. Au loin, des métalleux. Ça doit être vers… d’ailleurs, ils sont penchés sur un plan et quand ils nous voient arriver, ils nous observent et lancent un soulagé « ah c’est bon, c’est par là ! » (truc de fou comme on a le « look » du concert auquel on va, non ?) On les suit… ils ont un pack de bière en plus ! Mais l’un d’eux tente d’ouvrir la sienne sur un poteau ( ?! gné ?)… donc c’est mort pour le décapsuleur.


                Après un dernier aller-retour à la voiture, on file pour la Halle Tony Garnier. Il est 18h45, pas le temps de manger… et en même temps ça nous fait chier :  on a la dalle. Donc, quel bonheur de voir un stand de kébab juste avant la salle de concert ! Mauvaise idée. 6€ le kébab dégueu qui finira rapidement à la poubelle. En plus, Axel tente d’ouvrir sa bière avec un mur et échec critique : de la mousse partout. Mouahaha ça commence bien tout ça ! Heureusement, il trouvera un gars et un briquet pour ouvrir la mienne… que je bois, montre en main, en 2 minutes. Ben ouais… faut rentrer. Donc à peine dedans, que faisons-nous ? Eh bien on va s’acheter une autre bière, pardi ! Et des bouchons d’oreilles, parce que j’ai oublié les moins et que je ne veux pas mourir. 

                Une fois dans la salle, c’est l’hésitation. Fosse, pas fosse ? Moi, je suis agoraphobe, un peu. Et petite. Mais Axel a envie, moi je me suis préparée psychologiquement, et au dernier concert de Rammstein, dans les gradins, je m’étais fait chier. Donc… allez. Fosse.
                J’y crois à peine d’accepter ça, mais on y est, on y est.
                Il est 19h45, on attend que ça commence, c’est long. Un gars vient me demander si je ne suis pas Arménienne, parce que j’ai le nez des Arméniens ( ? ok ?)… du coup on tape la discute avec le trio de gars bizarres. C’est marrant, ça fait passer le temps.
                Bon, il est 20h15, c’est long (bis). On est sous un des quatre écran géant, au top, puisque la première partie est un film, parait-il.
                20h20, ça débute ! Le film, c’est un résumé du génocide arménien (appelons-le comme ça), en dessin animé. Génial, émouvant, et fuck les Etats-Unis (c’est le message ;) ). JE vous laisse avec le message de Soad... 


Le premier génocide du 20ème siècle fut perpétré par les turcs ottomans contre les populations arméniennes, grecques et assyriennes de l'empire. L'incapacité à empêcher ces atrocités ou à en punir les responsables entraina le cycle des génocides contemporains.
Au lendemain de ce massacre de masse de la première guerre mondiale, il n'y eut pas d'équivalent du procès de Nuremberg, pas de cour internationale pour livrer à la justice les coupables ou offrir des réparations et des droits à leurs victimes. En lieu et place de la justice, la Turquie tira profit de sa situation géopolitique capitale sur la route du pétrole afin de bloquer le plan de Woodrow Wilson visant à restaurer les frontières arméniennes et indemniser le pays.
L'État turc, ayant fuit ses responsabilités dans cette tentative d'annihilation de toute une nation, continue de récolter les lucratifs fruits de ce crime. De nos jours, ses leaders, enhardis par l'inaction internationale, tentent d'imposer le silence en empêchant les États-Unis et les autres gouvernements de parler honnêtement de cette atrocité.
Les épouvantables récits du premier génocide moderne firent la une du New York Times dès 1915. La réponse humanitaire des États-Unis à ce crime, de la croix rouge nord américaine à l'office de secours pour le proche orient, signa l'émergence de l'Amérique en tant que puissance sur la scène internationale de l'aide humanitaire. Toutefois, malheureusement, c'est l'incapacité de la communauté internationale à punir les responsables de ce massacre qui instaura le dangereux précédent d'un génocide commis en toute impunité, ouvrant la voie aux tyrans, de Hitler à el-Béchir, pour faire du meurtre de masse un outil de politique et de puissance.
L'armée allemande, alliée aux turcs ottomans, voyant la Turquie échapper à ses responsabilités, tira un redoutable enseignement de cette atrocité, constatant la volonté du monde de fermer les yeux sur l'extermination planifiée de tout un peuple sous le couvert d'une guerre. Un jeune soldat allemand de la grande guerre nommé Adolf Hitler le souligna plus tard « QUI SE SOUVIENT ENCORE DES ARMÉNIENS ? » alors qu'il orchestrait ce qu'on appelle depuis l'Holocauste.
Notre réponse : NOUS NOUS EN SOUVENONS !

Nous ne permettrons pas que le crime de despotes, couplé à la cupidité des puissances internationales et leurs intérêts pour l'acquisition de ressources puisse ré-écrire notre Histoire.

Malgré la convention des Nations Unies sur le génocide et les témoignages indépendants de nombreux organismes internationaux - dont l'Atrocities Prevention Board (Conseil de Prévention des Atrocités) nord américain - le pire des virus inventé par l'Homme continue de se répandre car la réponse mondiale à un génocide est considérée comme un choix politique, pas un impératif moral.

En demandant une résolution véritable et juste sur le génocide arménien, nous disons Plus Jamais à tous les génocides. Plus Jamais nous ne regarderons ailleurs alors que des gens sont assassinés à cause de leur appartenance à un peuple, un groupe ethnique ou religieux, comme ce fut le cas en Turquie, dans l'Europe occupée par les nazis, au Cambodge, au Timor Oriental, au Rwanda ou au Darfour.
Il existe déjà des âmes courageuses en Turquie, qui - au risque de poursuites, de persécutions et même de violences - appellent ouvertement à la reconnaissance et la réparation du génocide arménien. De nombreux autres citoyens turcs partagent ces valeurs humanitaires, mais ne se sont pas encore exprimés - intimidés par un gouvernement qui a, trop longtemps, entravé la paix que seules la vérité et la justice peuvent apporter. Il est temps de briser le silence.

Alors que nous célébrons ce centenaire solennel, rejoignez-nous aux côtés de toutes les personnes de bonne volonté en Turquie afin de nous dresser ensemble pour la vérité et la justice, et demander à leur gouvernement et leur parlement de reconnaître la responsabilité morale et matérielle de la République de Turquie dans le génocide arménien.

Avec votre aide, un tel pas en avant du peuple de Turquie dans un esprit de solidarité internationale, de sincère compassion et de justice ne guériront pas seulement les blessures d'un génocide, mais représentera plus largement une étape décisive vers une nouvelle ère - une ère sans génocide.
Merci,
System Of A Down

… et ça commence. Contente de les voir sur grand écran, parce que perso, je vois pas la scène. Et là, Axel qui me dit « viens on s’avance ! » euuuuh… ok. Je le suis en bousculant les gens, et je me retrouve d’un coup coincée au milieu d’un endroit totalement… inconnu… vers le devant de la scène. Axel continu à avancer, je me retrouve seule à « pogoter » et sauter sur des musiques que je devine plus qu'autre chose. Alors franchement. Hein, franchement… Se prendre des coups de coude dans les côtes et le dos, c’est pas top. Se prendre une chemise trempée de sueur dans la tête sortie de nulle part, c’est rigolo, pas franchement dégueu. Le vaporisateur de bière dans les cheveux, ça rafraichit, mais ça pègue … Ne pas voir ni la scène ni les écrans… et ne pas entendre le groupe, mais les gens qui chantent autour de moi… Et puis… c’est quoi ce courant d’air ? Oh mais y a de l’air, ailleurs ? Mais au fait, qu’est-ce que je fous là ? Allez, après quatre musiques je me casse. Mais essayez de quitter une fosse quand vous faites 1m57 et que vous êtes seule. Ça a été épique… Mais j’ai réussi !


                Bon sang, mais on entend le chanteur chanter en fait ! RÉVÉLATION !
                C’est décidé, je reste en dehors des pogos. Ok, y a personne qui saute et je me sens un peu seule mais j’en ai un peu rien à faire. Je mets les bouchons d’oreille en me rappelant que j’en ai acheté et que je ne veux pas être sourde. Mais après deux musiques, je réalise que j’ai l’impression d’être dans une autre pièce. Le son est pourri, seule les basses passent à travers les protections et j’entends presque pas le chanteur. Hop, on vire. System of a Down, ça sera probablement qu’une fois dans ma vie, je peux bien endurer quelques jours d’acouphènes.
                 A la deuxième partie, Axel me retrouve. Alors lui il a dû perdre 18 litres d’eau. Mais il est vivant ! Et franchement, je suis bien contente parce que toute seule, c’était moins drôle. Là, je commence vraiment à m’éclater. On trouve un endroit où les gens bougent un peu plus tout en ayant de l’air pour respirer, une petite vue sur la scène (quand je saute), et une belle sur les écrans. Au top !
                Le concert est long (2h ! :D ). Les morceaux s’enchainent plutôt rapidement, et l’ambiance ne baisse pas. J’aime l’ambiance, d’ailleurs. Ça m’avait manqué. Les métalleux qui bougent, les cheveux qui volent, la fumée, l’odeur du cannabis partout, le sol collant de bière, la musique violente qui heurte les oreilles, fait vibrer et défoule. Au top.  Ce n'est pas ironique... C'est juste que la petite Auriane bien sage à l'extérieur aime la grosse ambiance, disons, "underground".



Mon seul point négatif ? Un son de merde. Il fallait vraiment deviner les parties instrumentales, donc bien connaître le groupe. Une nana à côté de moi est venue juste pour accompagner son copain, sans connaître le groupe... ben à mon avis, elle a dû trouver ça bien insipide. Alors que pas du tout, c'est top, ce groupe, top top top !
Donc la salle de concert ferait bien de faire des efforts... Je pense.

On a même eu droit à un début d’un morceau de Dire Strait, à l’hymne arménien… au drapeau arménien… à un chanteur qui sourit tout le temps (c'est mon nouveau chouchou !)… 2h de concert, mais trop court.
Je suis aussi vraiment agréablement surprise de voir sur le rideau derrière le groupe se projeter une montagne. Laquelle, je ne sais pas, mais putain, c'est un signe ! SOAD + Montagne = Auriane ravie.

La Setlist ? Ok, la voici :

Première partie

- Holy Mointain
- Soldier Side (intro) (Pour la suite, je mettrai les liens vers les musiques si un jour je m'ennuie. Beaucoup.)
- B.Y.O.B.
- I-E-A-I-A-I-O
- Radio/Video
- Bubbles
- CUBErt
- Hypnotize
- Dreaming
-Needles
- Deer Dance

Deuxième partie

- P.L.U.C.K. + Sartarabad
-  Psycho -
-  Chop Suey!
- Lonely Day
- Question!
- Bounce
- Kill Rock 'n Roll
- Marmalade
- Lost in Hollywood
- Spiders
- Mr. Jack

Troisième partie

- Science
- Chic 'N' Stu
- War ?
- Im Nazelis + Cigaro
- Toxicity
- Sugar


Be.Ref. Je suis seule, sur ce blog, mémoire pour plus tard... :)

mardi 1 octobre 2013

La Face Cachée de la Lune

La Face Cachée de la Lune


     Pour les 20 ans de mon petit frère, entre autre, je lui ai offert une place pour aller voir un spectacle au théâtre de Nîmes.
Ce spectacle est la reproduction en direct de l'album des Pink Floyd The Dark Side of The Moon, soit leur huitième album en 1973.

Voilà la présentation qu'en fait le théâtre :


"THIERRY BALASSE a eu l’idée géniale d’un concert à remonter le temps en jouant en live un ovni musical des Pink Floyd : The Dark Side of the Moon. Projet fou puisque les Floyd n’ont jamais pu le faire, faute de moyens techniques. Véritable bombe sonore, ce disque a changé la face du rock. Les anglais signent avec lui la rencontre de la pop et de l’électroacoustique.
Entouré des meilleurs musiciens et d’une équipe de choc, Thierry Balasse fait revivre sur les instruments de l’époque l’inouïe partition dans ses moindres détails, avec l’incomparable son de l’analogique. Il aura fallu deux ans d’écoute minutieuse, de recherches et de retranscriptions.
Le concert a enfin lieu ! On oublie le plateau et on se retrouve dans le légendaire studio d’enregistrement, à New York en 1972. Avec au premier plan les synthétiseurs et les systèmes de bruitage qui ont fait de ce disque un mythe. La caisse enregistreuse est bien là pour la fameuse boucle de Money... un réveil pour le tic tac de On The Run. Tout y est, et sonne comme jamais."


Ce qui me frappe au début, quand le rideau se lève, c'est le matériel installé sur scène. C'est énorme ! Vraiment énorme. Des matériaux qui sont d'époque, bien sûr, pour reproduire les "vrais" sons. La scène à elle seule vaut le détour ! Jugez-en par vous-même avec la photo du dessus !

Quand le concert commence, comme toujours, j'ai les larmes aux yeux (c'est pénible de réagir comme ça à la musique, trop la honte !!). C'est quelque chose que de voir et entendre en vrai un album que j'ai souvent entendu à la maison étant petite, et encore maintenant. 


Durant le concert, je souris souvent comme une malade de les voir jouer. Par exemple, le cœur que l'on entend dans l'album, il est aussi fait en direct, avec un euh... "truc" face à un micro. De loin ça ressemble à un tissus assez épais qui est tendu par un des musiciens. Et pendant ce temps, il y a un véritable magnétophone "à l’ancienne" qui enregistre les sons pour ensuite permettre au musicien d'arrêter.
Voir aussi quelqu'un courir pour faire entendre les bruits de pas,
Les réveils, qui sonnent tous en même temps,
La caisse, les sous, le papier qui se déchire... bref, c'était génial !


Génial et convivial. Les musiciens ne se prenaient pas la tête, c'était une ambiance très décontractée. L'image ci-dessus montre la table avec tous les appareils étranges. Des synthés, tout ça... pour recréer les sons comme celui de l'avion, par exemple. Musicienne, j'avais du mal à saisir ce qu'ils faisaient. De la musique sans instrument ? Ooooh.... !
Je n'ai pas retenu tous les noms de ces appareils, c'est bien dommage, j'aurai tenté de vous expliquer.

Ce que je peux vous dire, en revanche, c'est que niveau chant, il y avait un chanteur, et deux chanteuses. C'était jolie, le mélange des trois !
Et que sur the Great Gig in the Sky, la chanteuse a effectuée les vocalises en direct (aussi... !). Chose carrément remarquable, car Tierry Balasse nous a expliqué lors des questions à la fin, que la chanteuse de l'album, Claire Torry, avait effectuée trois ou quatre impro, et qu'ensuite ça avait été mixé. Elle avait un ambitus très grand (pour les non musicien, l'ambitus c'est l'écart entre la note grave et la note aiguë que l'on est capable de produire), et la chanteuse d'hier soir a réussi à travailler cet air.

Je terminerai en disant qu'il y avait deux petits écran permettant grâce à de petites caméras de suivre le travail minutieux des musiciens, comme l'image de gauche. Je ne comprenais bien sûr pas tout, à les voir tourner des boutons... mais c'était sympa !





Bref, très bonne soirée. En rien comparable au concert avec The Australian Pink Floyd Show que je retourne voir obligatoirement en Février à Marseille (qui m'accompagne ??), car c'était moins du spectacle. C'était plus... technique.

Dans tous les cas, il est toujours aussi incroyable pour moi, à chaque écoute de Pink Floyd, d'être nostalgique d'une époque... que je n'ai pas connue.

mercredi 8 mai 2013

Rammstein



 Pour être honnête, je doutais les voir un jour en concert. Je ne sais pas pourquoi... je le sentais ! Alors mon rêve de les voir n'en était que plus grand... Inutile de vous dire la joie quand j'ai reçu mes places il y a quelques mois.

Nous sommes arrivés mon frère et moi vers 18H15, et intégré la queue vers 18H30. J'avais peur de poiroter des heures, mais en fait ça commençait déjà à entrer au compte goutte.
Une fois à l'intérieur, on cherche rapidement une place, et on est presque en face de la scène. Mon frère a accepté de m'accompagner pour que je ne me retrouve pas seule, car il est hors de question que j'aille dans la fosse.
Je suis assez hallucinée par la moyenne d'âge dans la salle. Des jeunes (très, trop ?), des vieux. Je vois même un couple chercher des places et pense à voix haute qu'ils ont peut être gagné des places sur France Bleue Gard Lozère, arrachant quelques rires. Oups... !



La première partie commence... nulle à chier. DJ Joe Letz, un gars qui "Djette" sur du Rammstein, non, ça va pas. "Fuck the DJ" qu'il ne cesse de dire... avec plaisir. C'est vraiment mauvais, et après avoir fureté sur des forums, je me rends compte que personne n'aime cet homme. Mais c'est un grand ami de Richard Kruspe... à croire que ça excuse tout. Pas pour moi : je pars pour acheter des bières. Mais la file d'attente est longue et je reçois rapidement un SMS d'Axel "Reviens, vite !" ... alors hop, je reviens, vite... trop vite, je me trompe de porte et la salle est plongée dans le noir complet. Super, pour retrouver sa place dans les gradins ! Mais je suis une warrior, j'ai réussi. Sans écraser de pieds avec mes New Rock.

Quelques notes par-ci par là pour faire languir le public, et...


Ça commence, enfin ! J'avais peur d'être un peu trop submergée par l'émotion de voir enfin ce groupe qui m'est si cher, ce groupe qui, à une certaine période de ma vie, me permettait de me lever le matin et d'aller en cours le cœur un peu plus léger seulement en me chantant une de leurs chansons dans ma tête. (Je sais, la phrase est longue. Stoppons là le hors sujet.)

Je ne tarde pas à mettre les bouchons, car le son est vraiment très fort ! Mais quel bonheur... quel bonheur... je souris vraiment comme une enfant qui ouvre un cadeau attendu depuis longtemps.

[Remarque typiquement fille et futile ON] Richard apparait dans son long manteau noir que j'aime tant ! Quel charisme cet homme ! [Remarque typiquement fille et futile OFF]


 Les effets pyrotechniques m’époustouflent, la voix de Till m'époustoufle, les solos de guitare m'époustouflent, Flake me fait mourir de rire... Bref, je suis aux anges. Je ne tarde pas à ranger l'appareil photo pour profiter. J'ai quand même ramené 84 photos "potables".






Ça a été un des plus beau soir de ma vie. Voici la setlist (avec un lien vers les musiques, pour ceux qui voudraient écouter !) :
  1. Ich tu dir weh
  2. Wollt ihr das Bett in Flammen sehen ?
  3. Keine Lust
  4. Sehnsucht
  5. Asche zu Asche
  6. Feuer frei !
  7. Mein Teil
  8. Ohne dich
  9. Wiener Blut
  10. Du riechst so gut
  11. Benzin
  12. Links 2-3-4
  13. Du hast
  14. Bück dich
  15. Ich will

    (Rappel)
  16. Mein Herz brennt (Piano Version) 
  17. Sonne
  18. Pussy


Plus de photo "pro" ici !

1h30 de concert, c'est bien court, mais c'était vraiment génial. en sortant, j'ai fais la queue des plombes pour m'acheter un tee-shirt, puisqu'avec mon frère nous avions réussi à avoir des places moins cher sur le bon coin, j'avais droit à un budget "souvenir". ^^

J'ai bien sûr eu beaucoup de mal à dormir cette nuit-là, j'étais beaucoup trop excitée. Je n'ai d'ailleurs aucun souvenir du partiel d'anglais du lendemain matin !

Bref... Rammstein.

mardi 26 mars 2013

The Australian Pink floyd Show




Vendredi 15 Mars 2013, je me rends un peu par hasard et par défaut à ce concert. Groupe dont je n'ai jamais entendu parler, mais ils refont Pink Floyd... je ne peux pas dire que j'écoute vraiment (à part High Hopes ♥), mais c'est "toute mon enfance", puisque mon père écoutait ça  ! Alors, quand mon frère me dit :  "Normalement les places c'est entre 46 et 51 euros, mais j'en ai trouvé deux à 50 euros, tu viens ?" Oui, bien sûr que je viens. Et quand mon frère m'apprend que le type nous a envoyé 4 places pour 50 euros, et qu'il me demande si j'ai pas des potes pour venir, je me dis : Pink Floyd, c'est la famille. "Papa ? Maman ? Vous avez quoi de prévu pour vendredi soir ?"



 

Alors nous voilà, nous dirigeant tranquillement vers nos places à 19h30. On est très bien placés, mais je suis petite et mes pieds ne touchent pas le sol. Vous savez ce que ça fait, d'être assis les jambes qui pendent dans le vide ? Pas "effleurant", hein, vraiment "pendant" !! ... Eh bien c'est nul.
Je tue le temps en marquant sur Facebook où je suis, et mon soucis avec la chaise (oui pour prouver que j'ai une vie passionnante...) et en regardant les gens passer devant moi. Il y en a beaucoup qui ont le regard pétillant. Et il y a beaucoup de "cinquantenaire".
Et tout à coup, un cœur qui raisonne se fait entendre. "Ça va commencer !" me dit le papa. Ok, je te fais confiance. Moi, je ne connais pas.
10 minutes de cœur qui bat, c'est long. Je n'ai jamais supporté. C'est angoissant.






Et les lumières s'éteignent. Et là c'est juste super. Parce que "vivre" la musique avant de l'avoir vraiment écoutée c'est le top. Parce que je connaissais les 3/4 des morceaux (quand même !) mais les vivre au travers des fans qui hurlaient de joie aux premières notes d'un morceau... ou entendre on père et mon frère dire d'une même voix "non... ils vont pas la faire ??" les yeux brillants, c'est génial. Oui, parce que "Echoes" et "Shine On You Crazy Diamond" sont longues. Mais, petits joueurs, faites de l'opéra et on verra ! ;) 


https://www.youtube.com/watch?v=tG80tyy9gYY
Vraiment. Quand au simple son d'UNE NOTE la salle est en effervescence... c'est magique. La musique est magique !
Et puis, parfois, au détour d'une musique, un grand personnage en "ballon" arrive et danse au rythme de la musique... que de rire, et d'émerveillement. (Un gros lapin rose "DONNIE DARKOS ?" ..."ah ben non, c'est un kangourou, forcément ! héhéhé" 






Bref. Des musiciens parfaits (j'ai rencontré Dieu ce soir-là... !), une ambiance super-cool, et des vibrations qui atteignent le cœur... Je n'avais jamais écouté Pink Floyd, je vais écouter "The Australian Pink Floyd Show"... :) 






Et la prochaine fois, j'irai les voir en connaissant vraiment Pink Floyd





(Merci Axel !!)

Quelques vidéos :

https://www.youtube.com/watch?v=GGfm0SD9Jwo
https://www.youtube.com/watch?v=cQBaq067R3g


Ascension du Grand Paradis - 4061m !

Jeudi 5 Septembre 2019 Il est 3h56 quand j'entends des voix dans la chambre d'à côté. Enfin il est l'heure de se lever ! Ent...